Les nouvelles du chantier de la savonnerie reviennent ! Et ça a bien avancé depuis le début de l’été. On s’est plutôt concentrés sur le plafond, on a terminé l’isolation et on enchaine avec l’ossature des cloisons. Petit retour sur les dernières semaines.

1. L’isolation du plafond
2. Les cloisons – partie 1
3. Pendant ce temps, au jardin…

🏚 L’isolation du plafond

Dans un chantier, la logique veut qu’on commence toujours une pièce – quand c’est possible – du haut vers le bas. Avant de s’atteler aux murs et au sol, nous avons donc commencé par le plafond. On a installé des suspentes sur chaque poutre (soit environ 200 suspentes). Les suspentes, ces petites tiges plates en métal plutôt coupantes, vont servir à maintenir les rails, qui eux serviront de support au faux-plafond. Vous suivez toujours ?

Pendant que Victor fixait chaque suspente (c’était un peu long 😅), j’ai découpé puis inséré l’isolant entre chaque poutre. C’était un peu long aussi 😅. Pour isoler, on a choisi d’utiliser de la laine de bois, alternative à la laine de roche ou la laine de verre, et surtout premier isolant écologique sur le marché ! On en a mis 20 cm d’épaisseur sur toute la surface du plafond, pour obtenir une très bonne isolation thermique essentiellement.

Ces deux étapes étaient plutôt fastidieuses mais hyper satisfaisantes car le résultat a été rapidement concret ! Voyez par vous-même 👇

👆 Un plafond bien isolé 100% laine de bois

Par la suite il restera à installer les rails puis à « fermer » le plafond, c’est-à-dire à poser les plaques. On a choisi de mettre du placo côté labo, et de l’OSB brut côté atelier « sec ».

Mais avant de fermer le plafond, l’électricien doit faire passer les gaines pour l’électricité. Et ça, ce sera début septembre.

👆 Mesurer chaque intervalle pour découper la laine de bois de la bonne largeur

Les 2 bonnes nouvelles du chantier isolation du plafond, c’était que :

1 : on a pu confirmer que les poutres existantes sont en bon état. Pas besoin de les changer, ouf !
2 : même sous 30° dehors il fait bon dans la future savonnerie. Alors avec l’isolation en plus ce sera vraiment agréable d’y travailler.

 

⛩ Les cloisons – partie 1

A présent, l’heure est aux lambourdes. Chaque mur va être doublé d’une nouvelle cloison, et grâce à ces montants on en créé l’ossature. Entre les murs existants et les nouvelles cloisons on ajoutera encore une couche d’isolant, toujours dans un objectif d’isolation thermique au top du top.

❄️ N’ayant pas une activité spécialement bruyante ni un voisinage particulièrement présent, on n’attache pas beaucoup d’importance à la dimension acoustique de l’isolation, mais de fait la laine de bois est également un isolant acoustique efficace. Elle absorbe les sons et réduit les nuisances sonores extérieures.

Il faut donc faire tout le tour de la pièce en fixant un montant (= une lambourde) tous les 60 cm. Les endroits où se trouvent les fenêtres sont un peu plus techniques/longs/casse-pieds. Il y a également 2 cloisons supplémentaires dans la pièce qui délimitent les différents espaces de la savonnerie. Vous vous souvenez des plans sur papier ? Il s’agit là des deux cloisons qui séparent le labo de l’atelier de la réserve.

👆 La mise en place des montants sur chaque mur

🍅 Pendant ce temps au jardin

Impossible de parler de notre actualité sans mentionner le potager ! Ce dernier a pris des allures de jungle depuis la fin du printemps. Après s’être régalé d’haricots verts et de courgettes, on croule sous les tomates, aubergines et poivrons – pour n’en citer que quelques-uns. Alors bien sûr, on fait de la ratatouille. On a même innové cette année avec un stérilisateur pour faire des vrais bocaux comme des pros. A nous les tomates tout l’hiver !

☀️ Que ce soit sur un chantier, au potager ou pas du tout, j’espère que vous passez un bel été ! Et si notre aventure de rénovation vous plait, vous pouvez l’exprimer en commentaire, et surtout rester dans le coin pour les prochains articles.

👉 Pour lire ou relire le début de l’histoire rendez-vous sur le premier article qui vous explique pourquoi et comment on fait ça.

À bientôt,

Gabrielle